Pour discuter des tendances, les industriels du divertissement – y compris ceux d’Universal et de Disneyland Paris – se sont réunis pour une conférence de presse à Europa Park.
Derrière la SATE-Konferenz, organisée par l’association « Themed Entertainment Association » (une association de travailleurs culturels, d’ingénieurs, de designers et de producteurs travaillant dans l’industrie thématique) se cache toutes sortes d’acteurs des parcs d’attractions thématiques, mais aussi de la gastronomie, des musées, des centres commerciaux, des zoos.
La réalité virtuelle va-t-elle remplacer les parcs d’attractions ? Non, pense ce groupe. L’interaction sociale, limitée par les lunettes de réalité virtuelle, par exemple, reste le facteur le plus important d’un parc. Une visite – comme son nom l’indique – est une expérience commune pour toute la famille. La technologie est certainement un outil pour raconter une histoire, mais elle ne peut jamais être l’histoire elle-même.
Le fait que les gens et leurs relations sociales soient également au centre de l’attention des géants industriels américains » me donne la conviction de continuer à penser dans cette direction et de développer de nouvelles choses » dit Roland Mack. Il ne s’agit pas seulement de technologie : » Bien sûr, il a des visiteurs qui veulent essayer les montagnes russes VR. « Mais nous avons aussi des visiteurs qui veulent percevoir la hauteur et vivre simplement l’expérience du voyage. »
Les visiteurs devraient être impliqués dans les histoires.
Le mélange du plaisir « analogique » et « numérique » en même temps représente une intégration judicieuse de la technologie et se sera probablement l’avenir dit Roland Mack. Comme dans le Voletarium, par exemple, il faudrait aller encore plus loin dans l’immersion – intégrer le spectateur dans une histoire, le laisser plonger dans un monde étranger : La réalité augmentée est le mot-clé. Roland Mack parle de lunettes qui projettent un dinosaure sur l’iris de votre œil, qui marche à côté de vous pendant que votre grand-mère marche devant vous. Il pourrait bien imaginer cette technique pour son parc.
Roland Mack et son parc ont déjà parcouru un long chemin. Les visiteurs pensent qu’Europa-Park a été conçu avec beaucoup d’attention aux détails et d’amour. « Nous avons dû changer complètement notre manière de faire au cours des dix dernières années « , souligne Roland Mack. « Si on n’avait pas fait ça, on n’existerait plus. »
Il se réjouit que son fils Michael Mack lance également une nouvelle tendance avec la production de films 4D » qui donneront au parc une chance de survie pour la prochaine décennie « . Le parc doit continuer à se développer avec la technologie : « Si nous ne le faisons pas, d’autres le feront ».
Sources: Badische Zeitung
Photo: Europa-Park