Quelques informations suite au Talk Show de Michael Mack sur la chaine SWR.
Ironie du sort », Michael Mack, le fils aîné du fondateur du parc Roland Mack et gérant de l’entreprise familiale, venait d’assister à un numéro de jonglage avec feu lorsqu’il a entendu parler de l’incendie le soir du 26 mai. Quand quelqu’un a dit que ça brûlait, il d’abord pensé à une blague. Tout d’un coup, dit le jeune homme de 39 ans, tout est devenu une réalité dont on a toujours eu peur. « Un membre du personnel de la première heure se tenait là et avait les larmes aux yeux, moi aussi, on n’y croyait pas du tout. Lui aussi avait grandi avec les « Pirates de Batavia », ce voyage sur l’eau bien conçu et irrémédiablement détruit par l’incendie.
Lors du SWR talk, une photo d’enfance a été projetée sur l’écran. On y voit Michael et son frère Thomas, tout deux déguisés en pirates lors de l’ouverture du « Piraten in Batavia » en 1987. Entre-temps, le choc s’est atténué, « mais pas encore complètement. Michael Mack dit : « Nous regardons vers l’avenir. » Les pirates reviendront certainement – « mais pour ce qui concerne les détails, c’est encore trop tôt ».
Michael et son frère cadet Thomas ont grandi avec et dans un « monde merveilleux » qui depuis les années 70, est devenu le parc d’attractions le plus visité d’Allemagne avec 5,6 millions de visiteurs. Michael se souvient : une partie de mon enfance, ce sont différents emplois de vacances. Par exemple, à 14 ans, avec un sabre laser « Star Wars » sur scène avec des femmes à peine vêtues. J’ai aussi appris à avaler du feu (« habilement exagéré » note de la rédaction), à me glisser dans le costume d’Euromaus et à rivaliser avec mon frère sur une montagne russe : Je l’ai faite 38 fois de suite, mon frère : 45 fois, mais il est finalement sorti avec un saignement de nez.
Le grand huit avec looping « Blue Fire » est devenu une bouée de sauvetage pour l’entreprise Mack Rides, qui développe des manèges à Waldkirch depuis des décennies. L’entreprise s’était endormie sur ces lauriers avant de décliner entre 2004/2005 jusqu’à l’insolvabilité. Michael Mack, dans sa vingt-cinquième année, vient de terminer ses études et contribua à sauver l’entreprise. Le jeune économiste d’entreprise diplômé décide de ne pas céder l’entreprise à un investisseur chinois et de continuer l’aventure en tant qu’entreprise familiale. C’est au cours de cette crise que Mack Rides a commencé à investir dans la construction informatisée et automatisée de montagnes russes. Imposer un looping sur un grand huit dans la famille Mack était « très difficile », laisse entendre Michael. Depuis, le fabricant de manèges s’est « bien introduit sur le marché mondial ». Par exemple, à Göteborg en Suède, Mack Rides a construit un grand huit avec pas moins de sept boucles.
En 2017, Michael Mack a repris la direction de l’entreprise, lui et son frère Thomas s’occupent des affaires opérationnelles, mais son père Roland est toujours à bord. Il s’est souvent frotté à son père, dit Michael Mack, et a eu des discussions animées : « Nous adoptons toujours une approche concurrentielle pour ressortir la meilleure idée possible. Michael et Roland Mack sont tous deux considérés comme des individus alpha, ce qui s’est confirmé apparament pendant l’incendie : » La police voulait tout le temps nous faire reculer parce que nous étions trop près du feu ».
Article de Franz Zimmermann du Badische Zeitung.
Photo : Twitter Thomas Mack.
Traduction : fan2europapark.
Édité le 8 juin 2018, 16h.